Cette année 2017 se termine sur une croissance économique certaine ce qui redonne le sourire aux entrepreneurs et rassure les investisseurs. Mais toute bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, nous ne pouvons pas être autant enjoués concernant les retards de paiement. En effet, un véritable rebond des retards de paiement se fait sentir ce qui a un impact considérable sur la santé financière des PME. Nous constatons une hausse du délai de paiement de presque 3 jours en 2017 par rapport aux chiffres de l’année précédente (14,5 jours contre 11,8 jours en 2016).

Ce contexte singulier génère de fortes difficultés en termes de gestion financière. En effet, ce rebond économique nécessite davantage d’investissement afin de pallier à la hausse des commandes, recrutement… Cependant il est quasiment impossible aux entreprises de compter sur leur trésorerie encore fragile de ces précédentes années de crise.

De fait, c’est au tour des fournisseurs de ces PME de pâtir  de ces difficultés (effet « domino »).

Cet engrenage redoutable entraine chaque année la fermeture de plus de 14.000 PME.

COMMENT FAIRE FACE À CE DILEMME ?

Le gouvernement a pris le sujet au sérieux et n’a de cesse d’adopter de nouvelles lois et mesures. En l’occurrence la loi Macron votée en 2016, qui oblige une pleine visibilité du délai de paiement clients et fournisseurs dans le rapport du commissaire au compte.

Tant que le délai légal maximal de paiement à ce jour fixé « théoriquement » à 30 jours (or négociation contractuelle) n’est pas encore éclairci, il s’avère indispensable de songer à d’autres alternatives.

De fait, cette politique du « name and shame » se positionne comme étant « LA » solution étant la plus efficace.

Cependant, cette mesure peut avoir certaines répercussions sur le développement des entreprises recensées dans cette base d’informations légales. Cela risquerait de réduire leur capacité de recours à l’emprunt bancaire (déjà difficile), d’augmenter leur taux d’endettement et par voie de fait,  et de réduire fortement la création d’emplois.

Pour autant, le constat chez certains de nos voisins européens se solde par une performance. En l’occurrence les entreprises allemandes ont su respecter le délai de paiement à 30 jours ce qui traduit une véritable volonté d’enrayer cette spirale infernale et surtout la faisabilité de ce projet.

Ce constat est également partagé en France par le ministre de l’Economie, Bruno Lemaire, qui a l’intention d’intégrer d’ici Avril 2018 dans le projet de loi sur les PME, ce délai légal unique à 30 jours, accompagné d’un durcissement du « name and shame »

D’après un récent sondage, 56% des entreprises françaises plébiscite la pratique de publier les noms des mauvais payeurs ;  ces deniers sont convaincus que le respect du délai de paiement est le garant d’une croissance et d’une compétitivité, ce qui permettra à chacun de profiter pleinement de cette reprise économique.

GARDONS EN TÊTE QUE « VENDRE C’EST BIEN, ÊTRE PAYÉ C’EST MIEUX ».

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